Dans "en savoir plus", je raconte les "dessous"...


A suivre !

Le livre délivre (merci à mon fiston d’amour pour l’idée du titre <3)

Préambule : Ceci est, probablement, le premier livre que je publierai. Mais, comme je n’aime pas me vendre (et/ou vendre mon travail) et, donc, que je privilégie le partage, je le mettrai à jour, régulièrement, sur facebook.
N.B. : si quelqu’un veut gagner de l’argent “sur mon dos” (et, bien entendu, partager les bénéfices), qu’il me fasse signe avant la fin… 😉 :p 🙂 😀 <3


Introduction :

“Mercredi 3 février 2016 (aux environs de 4h du matin).Mon horoscope mfm radio est sympa : « Beaucoup de dynamisme et d’enthousiasme à votre actif. La journée est prometteuse. »Je vous ai montré, exprimé, délivré (etc…) le/les message(s) que pourrait transmettre, directement, « Dieu », s’il avait le langage, les mots, la parole… comme nous l’avons nous, les êtres humains, les Hommes.Maintenant, puisque ce n’est pas suffisant, je vais vous montrer, exprimer, délivrer (etc…) le/les message(s) que pourrait transmettre, directement, « Satan », si, lui aussi, avait le langage, les mots, la parole…Je vais lui faire cette fleur, pour lui, mais aussi pour le reste… pour toute une infinité de bonnes raisons.Je ne le ferai qu’une seule fois, qu’un article, que cet article, parce que c’est amplement suffisant, car, dans cette société, une simple goute de mal, fait le même effet qu’un tsunami de bien.
Cet “article” sera mis à jour régulièrement.
Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore rédigé cet article. Mais je pense déjà savoir où je vais… je sais déjà où aller… parce qu’il y a un chemin direct entre le Mal et le Bien. Un chemin à double sens, une passerelle… un allez simple et direct mais également un retour simple et direct… à condition de ne pas se perdre en route… à condition de savoir pourquoi on l’emprunte (ce qui fait l’empreinte, comme les petits cailloux, dans “Hansel et Gretel”), à condition d’avoir une belle et bonne raison d’aller et de revenir… quelque chose… CE quelque chose, qui nous (r)attache à la Vie.C’est une des raisons pour lesquelles j’écris cela avant. Pour visualiser une dernière fois mes attaches, comme je sais si bien le faire… pour sentir, ressentir, vérifier et consolider ce “fil d’Ariane” qui me lie à la Vie, à la belle vision de la Vie, à la Terre, à l’Amour, aux personnes que j’aime et qui m’aiment, au bon Dieu (Dieu du bien, par opposition à Satan)…, avant de réaliser le grand saut… le saut de l’Ange, en quelque sorte.Oui, je vais lui concevoir cette fleur, cette magnifique fleur (comestible, nourrissante et délicieuse, qui plus est :p ) et je vais la lui offrir… dans l’espoir de la voir fleurir ensuite dans le cœur de tous les êtres de cette Terre et, peut-être, de l’Univers tout entier.C’est de la folie. J’en suis conscient.
Mais je n’est pas le choix. Enfin, si, j’ai le choix de le faire – sachant ce que j’ai de plus ou moins (de différent), me permettant, peut-être, de réussir – ou d’attendre que quelqu’un d’autre le fasse (d’une manière assimilable ou même similaire ?), ce qui n’arrivera peut-être jamais !Je n’ai aucune garantie que j’y arriverai mais j’y crois… j’ai la foi… j’ai cette vision “entière” de la Vie… sous forme d’idée, de concept, d’énergie, de sens, d’essence, de ressentiment, de sentiment, d’émotion… et j’en passe tellement ! J’ai cette expérience, ce passé… j’ai çà, j’ai tout cela, dans mon cœur, dans mes souvenirs, dans mon âme, dans mon esprit… dans ce petit grain de folie positive, cette petite case, en plus ou en moins, ce bout/morceau de gène/chromosome, qui peut tout changer… , ce souffle, au cœur… de la Vie.
J’ai tout cela… toutes les dimensions (suffisamment, à mon goût, tout du moins pour l’instant) de ce “concept” (j’aime ce mot, parce qu’il est encore plus profond, complet, étendu (etc…) que le mot “idée”, mais je le trouve encore insuffisant… L’idéal serait un équivalent laïque à “Dieu”… c’est peut-être d’ailleurs ce sens que je donne à Terralisme, mot que j’ai inventé il y a quelques années déjà… sans avoir encore été capable de le définir…)…
… et puis j’ai également les mots… la relative justesse suffisante du langage, me permettant de “marquer” cela… de l’empreinte humaine… suffisamment pour être sûr et fièrement heureux et amoureux… de la Vie toute entière, y compris la mort et y compris moi-même.
Suffisamment sûr, certes, mais le doute persiste. Et c’est bien. Ce (tout) petit doute, c’est la roue de secours, l’appel à un ami (ou au public :p )… bref, le 50-50… en plus… qui peut faire toute la différence (et c’est mon dernier mot… pour ce paragraphe :p . Référence à “Qui veut gagner des millions”… pour les ermites et ceux qui liront cela dans 50 ans :p ).Ce petit doute, c’est aussi cette “petite graine de folie”. C’est la part du mal que le bien assume en chacun de nous… et vice-versa. C’est ce qui permet l’équilibre, l’harmonie, l’authenticité. Ce petit doute, c’est la passerelle qui réunie le mal et le bien.
J’ai suffisamment la foi, parce que j’ai compris, de par mon chemin de Vie, que le monde avait besoin d’être sauvé, une bonne fois pour toutes, et que, non seulement tout le monde en prenait conscience, petit à petit, mais qu’en plus, consciemment et inconsciemment, chaque être vivant ou non, suivait son propre chemin de vie – durant quelques heures (comme les éphémères) ou plusieurs millions, voir milliards d’années (comme une montagne) -… un chemin de vie à chaque fois différent, unique… et complémentaire… mais également semblable… parce que chaque être fait son possible pour sauver ce monde, pour le rendre meilleur, le stabiliser, l’harmoniser… plus qu’il ne le détruit… en y mettant toute son âme, toute son énergie de vie… en donnant un petit peu plus du meilleur que du pire de soi-même. Ce petit plus qui fait la différence… ce petit plus qui fait l’évolution.
Oui, chacun apporte sa pierre à l’édifice, en fonction de son chemin de vie, en fonction de son être… son caractère, sa personnalité, son ADN.
Je ne sais pourquoi le mien est ainsi fait et je ne le saurai peut-être jamais… et çà m’est complètement égal. C’est peut-être donc dû à un morceau de gène/chromosome en plus ou en moins, sur un de mes chromosomes. Vous verrez bien quand je me ferai disséquer pour la science… mais, s’il vous plaît, attendez que je sois mort de vieillesse :p 🙂 . Je rigole, et en même temps non. Je n’ai pas du tout envie de mourir, je m’imagine même vivre éternellement, en ne m’ennuyant jamais… en étant toujours heureux, mais je n’ai plus, non plus, peur de mourir… peur de prendre ce risque, pour être Heureux/Vivant… le reste de ma vie… avec vous.Je ne sais pas pourquoi. Ce que je sais, c’est que c’est en évitant cela pendant des années, pendant 15-17 ans, que j’ai fait le plus de mal autour de moi, au présent, sans même m’en rendre compte. Tandis que, depuis que je fais cela en plus (partager… bonheuriser), je sais que je suis à ma place parce que c’est là que je me sens le mieux, le plus à l’aise, le plus épanoui, le plus équilibré, le plus en paix, le plus authentique et… finalement, le plus heureux également.
Bref, vous devriez comprendre, au moins à peu près, maintenant, pourquoi je me sens capable de faire cela… ce grand saut… et pourquoi je pense ne pas pouvoir/vouloir/devoir faire autrement.
Ce que vous savez moins (pour le moment), consciemment, mais, infiniment plus, inconsciemment, c’est “Pour quoi / pourquoi ?”. Dans quel but, je le fais, pour quelles raisons faut-il le faire…
Alors, en conclusion de cette introduction, je vais tenter de vous l’expliquer.J’ai essayé beaucoup de choses : le(s) bricolage(s), la (les) collection(s), le(s) délire(s), le(s) concept(s), le(s) classement(s)… et, beaucoup d’autres choses encore… beaucoup d’autres passions… et, SURTOUT, l’Amour (avec un grand “A”) …
… MAIS/ET, également, parallèlement, j’ai tenté “d’avoir” une vie “normal/ordinaire” (selon la société), et puis une vie simple, idéale/utopique (idéalité, Vie… de mes rêves… ou, à mon sens, LA VRAIE “normalité”) mais, à chaque fois, le résultat était : une vie misérable (au sens de “carrément merdique”… ou presque. Merci, pour ce “presque”, aux personnes qui m’Aiment et/ou m’ont Aimé).

Petite coupure “pub” :
“Ne pas aimer boire de l’eau “potable” et que l’on sait “potable” (même s’il y a toujours un doute :p … lié, entre autres, à une certaine relativité/nuance concernant cette potabilité… mais c’est également le cas des autres boissons 😉 )…
… c’est tout simplement de pas suffisamment Aimer la Vie.
Pour moi, l’eau est (depuis que j’ai arrêté le lait !) et restera, à jamais / pour toujours, mon unique boisson préférée… et même, mon aliment préféré… avec l’Amour. Et là, l’expression “Vivre d’amour et d’eau fraîche” prend tout son sens.Bref, revenons à nous, moutons… euh, non, revenons à “nos” moutons :p :
j’ai essayé beaucoup de choses, en m’y mettant toujours (trop ?) à fond, en m’offrant / me donnant complètement, “corps et âme”… à m’en perdre.
Mais (presque) tout à échoué jusque là… pour le moment. L’effet papillon ne s’est pas encore produit complètement (juste l’effet boomerang… ce qui est presque parfaitement suffisant pour allez toujours de l’avant)… parce qu’il y a une (des) chose(s) que je n’ai pas encore essayé… et que je ne pouvais/voulais/devais pas essayer avant de me connaitre.Or, cette (ces) chose(s) est (sont) devenue(s) évidente(s) pour moi, car en apprenant à me connaitre et à me Détester et m’Aimer tel que je suis (çà/ego, moi, surmoi, Moi et MOI), depuis 2 ans, j’ai appris ce qu’il me manquait… ce qui m’a également permis d’apprendre, en parallèle, à connaitre et Aimer la Vie Inconditionnellement (A.V.I…. contraire d’A.V.C. ?), y compris vous… y compris nous.Bien sûr, le chemin est encore long (et pourtant si court… “au moins” une vie), mais je vois, maintenant, tout autant l’intérêt – que l’évidence – de cette (ces) chose(s) / cette (ces) “mission(s)”, pour moi (ma personne, mon corps et mon âme, mon être tout entier…)…
… tout autant que pour vous et pour la VIE. “Rien que çà, rien que cela”.Et, qui plus est, j’ai vu le mal, bien pire, bien “trop” PIRE qu’à été ma vie, de penser que je devais éviter de passer par là… pendant tout ce temps.Donc voilà, en “faisant parler Satan”, je vais affronter/surmonter/dépasser/surpasser/sublimer une de nos plus grandes peurs à tous… puisque ce n’est plus ma plus grande peur, à moi.Je veux que le mal et le bien travaille, désormais, ensemble, main dans la main… consciemment… Comme cela s’est toujours produit, depuis la nuit des temps, essentiellement inconsciemment. J’aimerais qu’ils soient conscients, tous les 2 et toute la Vie, qu’ils sont tous autant meilleurs/pires amis que meilleurs/pires ennemis… qu’ils ne peuvent pas perdurer l’un sans l’autre, qu’ils ne doivent pas vouloir prendre le dessus l’un sur l’autre… qu’ils peuvent être Eux-mêmes en Acceptant l’Autre tel qu’il est/Est, et que c’est même la SEULE SOLUTION.
Alors je vais essayer de “simuler/imaginer” un dialogue entre le bon dieu et le mauvais (Satan), pour que toutes les âmes soient en paix (avec elles-mêmes et toutes les autres âmes), pour l’éternité.Ce que je vais faire, et que je viens de commencer, est la chose la plus folle, la plus puissante, la plus bourrine, la plus belle, la plus merveilleuse… et, en même temps, paradoxalement, la pire, la + mauvaise… que je puisse imaginer actuellement et depuis toujours, aussi, je pense.
Car c’est çà/cela la Vie. C’est tout l’un ET tout l’autre ET, en même temps, ni l’un ni l’autre… dans l’intention consciente ET inconsciente… SAUF quand la conscience prend conscience (réalité/vérité) de l’inconscient pour ne former qu’une seule “entité/énergie/conscience/force… (et jpt avec tjs 1d :p )”. Subconscience.
Et quand on en est là, on peut voir la/cette passerelle entre le bien et le mal.
Un peu comme dans Indiana Jones et la dernière croisade. Sauf que, le Graal, ce n’est pas la vie éternelle d’un homme… c’est la vie éternelle de l’Homme, de l’humanité en péril… et, peut-être, de la Vie entière de cette planète qui, jusqu’à preuve du contraire, est la seule à développer autant de Vie(s).Je veux franchir cette passerelle et la peindre aux couleurs de l’univers… les couleurs du bien et du mal… pour que plus personne n’ait jamais peur de la franchir, pour que plus personne n’ait besoin de la chercher, pour que plus personne n’hésite à la franchir, de la meilleure manière et à chaque instant nécessaire à la Vie éternelle, au Bonheur éternel, à l’Amour éternel, infini… à l’Ataraxie.Je suis déjà sur cette passerelle. Je contemple à la fois le vide et puis le merveilleux, le beau, le bien mais, également, le terrifiant, l’effroyable, l’horreur……
J’ai ma fleur avec moi. Elle représente ma foi, mon cœur, mon amour… mais, également, ma haine. Elle représente mon jardin secret, ses rêves et ses peurs, sa joie et sa peine, sa plénitude et sa colère…
J’ai envie de la jeter, par dessus les rambardes que je viens de fabriquer. Et puis de la rejoindre. Mais j’ai perdu mes ailes, il y a un peu plus de 2 ans.

Je me dis aussi que, peut-être, je les retrouverai, en permettant au bon Dieu et au Diable, de discuter et trouver un accord. Un genre de paix.

C’est peut-être la seule chose que je n’ai pas encore essayé… avant d’abandonner, à mon tour.

Sans ailes (sans elle), je suis un être entier qui n’a qu’une moitié de raison de vivre. Je pense à elle, à notre vie, à toutes ses merveilles. C’est ce qui me donne tant de courage, depuis 15 ans, pour déplacer les montagnes, comme elle disait.

çà y est, je commence à peindre la passerelle. Je fais cela naturellement en y mettant tout mon cœur, toute mon âme, toute ma joie de vivre et toute ma détresse… Un mélange coloré de toutes les émotions, de toutes les vibrations, de toutes les particules de la Vie, de l’Être.
Je trouve çà beau, tout aussi exaltant que mélancolique, comme la musique, comme tous les arts, toutes les passions. Tout ce qu’un cœur, qui a aimé et a été aimé, puis qui a souffert et a détesté, puis qui, s’il survit, recommence et continue d’aimer, peut offrir de la Vie, à la Vie, comme la Vie, en fait (en fête !).
Je vois la passerelle, je suis dessus, tantôt à genoux, tantôt assis, tantôt debout… Je la vois mais je vois aussi, entre ses barreaux, l’immensité de l’Univers et du Néant.
J’ai fini de la repeindre. Elle est, désormais, dans ma tête, aussi réelle et visible que le bien et le mal.Je suis prêt à la franchir.
Mais, d’abord, je vais retourner me coucher, pour me reposer, encore un peu, avant de reprendre une vie “normal”. Parce qu’il le faut. J’en ai besoin. On en a tous besoin. Et puis, “chaque chose en son temps”. Si je continuais maintenant, je n’y arriverais pas. C sûr.Mercredi 8 Juin 2016, 12h57.

Poisson : vous aurez envie de croquer la vie à pleine dent, la vie est courte profitez-en !

J’y vais. Je retourne vers la passerelle et je la franchis, d’un pas décidé. J’ai attendu 4 mois, avant de faire le pas… Le dernier pas ou le premier d’une balade, d’une randonnée, sans fin. Sans faim. Juste soif de VIVRE.
J’ai une boule au ventre. J’ai si peur de ne pas en revenir ! J’ai tellement vécu, ces 2 dernières années, que je n’ai plus envie de mourir.

D’un autre côté, j’ai tellement frôlé la mort, j’ai tellement baigné dedans, que même la peur ne peut plus m’arrêter.Et puis, surtout… SURTOUT, j’ai envie que çà s’arrête. Je n’ai plus envie de me battre contre le mal, le diable, la mort, le néant, la peur, la haine… J’ai juste envie de VIVRE. J’ai juste envie de vivre, sans me dire que ma vie et la Vie, en général, pourraient être infiniment + heureuses… sans me dire que j’aurais pu faire quelque chose, mais que je ne l’ai pas fait.

Je sais qu’on mérite tous le bonheur. Je sais qu’on est tous capables d’être heureux. Je sais qu’on est tous fait pour être heureux. Je sais qu’on a, tous, tout pour être heureux. Je sais qu’on doit, tous, tout faire pour l’être, tout autant, simplement, pour l’être, que, pour permettre aux autres, au monde présent et aux générations à venir (toutes espèces confondues), de l’être toujours +, toujours + facilement…, toujours + harmonieusement.

Je sais, aussi, que l’homme moderne ne sait pas/plus, suffisamment, vivre… ce bonheur.Je sais, aussi, que je fais partie de ces personnes, de ces âmes, qui sont là pour (ré)apprendre à vivre ce bonheur.

Je sais, enfin, qu’on ne peut pas apprendre à vivre ce bonheur si on s’empêche, soi-même, de le vivre. C’est pour cela que je veux en finir, maintenant.Je prends une grande inspiration qui me remet en tête tout mon vécu, comme si je sautais dans le vide. çà tombe bien, c’est ce que je m’apprête à faire :p

……J’imagine une porte. Celle qui mène vers le néant. Je frappe à cette porte.J’imagine le diable, avec sa fourche, ses habits rouges et noirs, ses cornes, sa barbichette et son sourire machiavélique. C’est un vieillard, qui se présente à moi, comme s’il m’attendait depuis que le monde est monde. Rien à voir avec l’idée que je m’en faisais. Je me dis que je me suis trompé de porte. Il n’attend pas que je lui pose la question, pour me répondre :
-Tu es au bon endroit, au bon moment.
-Je ne comprends pas… Qui êtes-vous ?
-Je ne sais pas… Qui veux-tu que je sois ?
-…
-Tu es venu voir le diable, le mal en personne.
-Oui.
-Et tu penses que je ne ressemble, en rien, à ton pire cauchemar.
-Oui, c’est vrai. Je ne sais pas quoi dire de + !
-Ne dis rien, alors. Je vais t’expliquer.Le vieil homme me prend par la main. Je ne sursaute même pas, tellement il me met en confiance. Il me conduit sur la passerelle que j’ai peinte, vers là d’où je viens. Je suis étonné et, en même temps, j’ai hâte de l’entendre et de voir ce qu’il veut me montrer.
Il me mène jusqu’au départ de la passerelle.
-Tu vois cette porte, me dit-il.
-Oui, je la vois. Mais elle n’était pas là avant ?!
-Non, pas plus que celle que tu as imaginé, pour venir me voir… Pousse-là !
Je l’écoute. Je reprends une grande inspiration. La plus grande inspiration que je n’ai jamais prise… Comme si c’était la dernière.
La porte s’ouvre.
-Qu’est ce que tu vois ? me demande l’homme âgé.
-Je vois le monde, la Terre.
-Quoi d’autre ? Regarde de plus près.
La Terre, se rapproche…
-Je vois les hommes, la nature… Je vois des gens… des gens qui se battent et d’autres qui font l’amour. Je vois des larmes et je vois du sang.
-Maintenant, regarde cette Terre, au fil des âges. Que remarques-tu ? Il me montre la Terre, à différentes époques, différentes situations.
-Rien n’a changé, il y a autant de bien que de mal !
-Oui, c’est précisément ce que je voulais t’entendre dire. Le bien et le mal sont confondus depuis la nuit des temps.
-Mais alors, d’où vient ce mal ? Que puis-je faire pour qu’il disparaisse ?
-Pourquoi veux-tu qu’il disparaisse ?
-Parce qu’il tue ! Parce qu’il brise les cœurs ! Parce qu’il nous empêche d’être heureux !
-Tu ne vois point de bonheur sur cette Terre ?
-Si ! Bien sûr que si !
-Ne crois-tu pas que s’il empêchait les hommes d’être heureux, cela ferait longtemps qu’il n’y aurait plus rien sur cette Terre ?
-Dis-moi qui tu es !
-Qui veux-tu que je sois ? A qui voudrais-tu avoir affaire ?
-Je préfèrerais avoir affaire à quelqu’un de bien !
-Penses-tu que je sois quelqu’un de bien ?
-Oui.
-Alors je suis quelqu’un de bien.
-Mais je suis venu voir le mal, le diable, celui qui tue, qui détruit. Celui qui fait peur, celui qui fait souffrir. Celui qui nous rend mauvais.
-Tu l’as devant toi.
-Ce n’est pas possible ! Vous ne feriez pas de mal à une mouche !
-Non, effectivement, mais je peux te faire tuer une mouche. Je peux te faire faire les pires horreurs dont tu n’as jamais eu l’envie, ni même l’idée.
-Je ne te crois pas !
-Veux-tu que je te montre ?
-Non, surtout pas !
-Alors je ne le ferai pas.
Je le regarde. Il me sourit, comme me sourient mes enfants quand je les regarde avec amour. Je ne sais plus quoi penser. Il s’approche de moi et me tend les bras, toujours avec le même sourire… de bonheur.
J’hésite. Je lui tends les bras, à mon tour. Il s’approche et me prends contre son cœur. Toutes mes peurs, alors, s’évanouissent, laissant place à un sentiment inconnu jusqu’à présent. Mes yeux se ferment. Je ne sais plus qui est en face de moi, qui est contre moi. Est-ce un inconnu, est-ce le Diable, est-ce Dieu, est-ce un ami, est-ce quelqu’un de ma famille, est-ce l’amour de ma vie ? J’ai l’impression que c’est tout çà, en même temps, et tellement + encore… Comme si toute la Vie, de Big Bang en Big Bang, s’accrochait à moi pour m’envoyer son énergie.
Je pourrais mourir, maintenant, en étant absolument comblé.
Je me dis que c’est peut-être çà qui va se passer. Pourtant, cette idée me convient parfaitement. A cet instant présent, j’ai autant envie de vivre que de mourir… Une merveilleuse envie… Comme s’il n’y avait rien qui différenciait la mort, de la vie.
Je pleure à chaude larmes. Comme je n’ai jamais pleuré avant… Sans pouvoir m’arrêter. Je pleure… mais je souris, également. Je suis envahi d’une multitude d’émotions. Je ne veux pas que çà s’arrête !
Il dépose ses mains et me repousse, alors, délicatement.
Je ne sais plus où je suis. Je ne sais plus qui je suis. Je ne sais plus si ce que je vis est réel. Je ne sais plus ce que c’est que la réalité. Je ne sais même plus si quelque chose a déjà été réel.
J’ouvre les yeux. L’homme n’a plus l’aspect d’un vieillard, mais d’un enfant. Il porte toujours le même sourire avec des étincelles dans les yeux.
J’attends qu’il m’explique. Mais il disparait peu à peu.
-Ne pars pas !!!
-Ne t’inquiète pas, on se reverra, me murmure-t-il, avec toute la bienveillance d’un être de lumière.
-Je ne veux pas attendre !
-Il le faut.
-Mais pourquoi ?!!!
-Tu le sais très bien.
-Non ! Je ne sais plus rien, je n’ai jamais rien su !!!
-Si. Tu le sais. Aie confiance en toi, car c’est toi qui a trouvé le chemin et qui l’a immortalisé en l’illustrant de tout ton amour.
-Mais je m’en fou ! Je ne peux pas continuer à vivre ainsi !!!!
-Il le faudra, pourtant.
Et il disparut.Je me réveille. Je sors de mon livre. Je reprends mes esprits. Il est 15h54. Je n’ai encore rien fait de ma journée. J’ai envie de tout vivre mais plus rien de m’attire. J’aimerais juste repartir, retrouver cet être de lumière et sa chaleur de VIVRE…, si proche de celle que j’ai connue avec l’amour de ma vie. Mais je ne peux pas. Ce n’est pas le bon moment. C’est ce qu’il a voulu me dire. Il faut que je recommence à vivre, que je reprenne une vie “normal”… Mais çà ne veut rien dire ! C’est quoi une vie normal ?! Je suis sûr que, lui, il le sait et qu’il saurait me l’expliquer ! En attendant, qu’est ce que je fais, moi ?! Qu’est ce que je fais, là, maintenant ?! Je suis seul, devant mon ordi, à raconter ma vie ou mes pensées ! C’est pas une vie ! Ce n’est pas çà la Vie ! Mais que faire d’autre ? Ranger, faire le ménage, faire des papiers, faire du jardin, travailler ou m’occuper de mes projets, comme la “normalité” ? Je ne peux pas ! Je ne veux pas être seul ! Je ne veux plus être seul !!!J’adore être seul mais j’ai l’impression de ne l’être qu’à moitié. Je ne peux pas être entièrement seul, puisque j’ai trouvé ma moitié et qu’elle est absente. Je fais, entièrement, ce que je fais… Mais, je n’en vis que la moitié.
Je ne suis pas sorti de mon livre. Même pas réveillé. Je ne peux pas me réveiller parce que c’est avec elle que je me suis endormi.
J’ai fait des rêves et des cauchemars… mais c’est la Vie ! J’aime cette Vie ! Je ne veux pas m’endormir à côté de quelqu’un d’autre… J’ai essayé, mais je ne veux pas, je ne peux pas, je ne dois pas, je ne veux pas pouvoir, ni devoir… je ne peux pas vouloir, ni devoir… je ne dois pas vouloir, ni pouvoir… ni savoir, ni comprendre, ni prendre conscience… ni une femme, ni un homme, ni ma famille, ni mes amis, ni des potes, ni des inconnus… à part, essayer, apprendre à ressentir, à prendre ces ressentis, apprendre ces ressentis.
J’aime cette Vie ! J’aime cet amour ! J’aime ce double-amour, double-bonheur. J’aime cette personne… J’aime cet être et je ne sais pas comment en aimer un autre de la même manière. Et je ne sais pas non plus, pourquoi, pour quoi, comment, où, quand, avec qui, par rapport à qui, par rapport à quoi, de quelle manière, en quel sens… Je ne sais pas savoir, ni même s’il le faut.
Je sais juste que, si je le fais, je le regretterai.
Je sais qu’elle le regrette. Je viens de le savoir. Je viens de le comprendre.
Puisque, moi, je ne l’ai pas remplacée, on est différents.
Oui, je viens de comprendre son message et le vôtre.
Je fais partie de ces gens qui ne trompent pas et qui ne casse pas. Je ne suis pas normal, je ne fais pas partie de votre “normalité”.

Pourtant si. J’arrive à être comme vous… sans casser ni tromper. J’arrive à vous comprendre et j’arrive à vous aimer, comme si je le faisais.
Faut dire que, quand j’étais petit, je cassais beaucoup… beaucoup d’objets. Je pétais même des câbles, par moments. Et puis, un jour, ma mère m’a dit que je ne trouverai jamais de femme si je ne changeais pas çà.
Ceci dit, çà ne m’empêche pas d’en casser, par instants. Mais c vraiment rare. Et çà s’arrête à des objets.
Je ne veux pas tromper des personnes, ni casser avec. Encore moins, une femme. Encore moins, celle avec qui j’ai fait autant de choses pour la Vie, qu’on fait, généralement, en plusieurs vies.
Je n’ai pas besoin que ma femme soit fidèle. Je pourrais même être infidèle, si elle pense que çà nous rapprocherait. Je n’aurais pas l’impression de la tromper puisque ce serait toujours, de nouveau, elle, ma préférée… celle avec qui j’ai vécu le plus de temps, celle avec qui j’ai appris, découvert, compris, créé, accouché, nourri, cultivé, combattu, rigolé, pleuré, avancé, reculé, renoncé, espéré, cru, su, entendu, abstenu, fuit, rejoint, attendu, vu, senti, ressenti, oublié, rappelé, remémoré, recommencé, continué, perduré, détruit, cassé, recollé, imaginé, inventé, mangé, bu, fumé, écouté, entendu, inspiré, expiré, pleuré, dormi… et toute l’immensité de la Vie.
J’aime cette Vie ! Je ne veux pas m’endormir à côté de quelqu’un d’autre.
Je veux bien le faire. J’aimerais le faire, mais pas sans me dire que je la retrouverai le lendemain ou un autre jour.

Alors, peu importe si elle a cassé. Peu importe si elle m’a trompé. Peu importe si elle en a aimé un + que moi, pendant 1 fraction, une seconde, une minute, une heure, un jour, une semaine, un mois, une année ou +. Je lui pardonne. Non, même pas, je n’ai rien à lui pardonner. Je la remercie d’avoir été là, à mes cotés, amoureusement vivante.
Pourquoi devrais-je avoir besoin de lui pardonner ? Pourquoi devrais-je lui en vouloir ? Elle n’a fait que ce qu’elle pensait faire de mieux, comme chacun d’entre nous.
Pourquoi est-ce qu’on devrait laisser quoique ce soit nous empêcher d’être amoureux d’un autre humain, d’un double, d’une âme, d’une âme sœur jumelle et complémentaire ?
Il n’y a aucune raison.
Elle peut bien tuer la Terre entière ou même l’Univers… Je n’aurais rien à lui pardonner que je ne pourrais pas lui pardonner.
Et il n’y a que le temps qui puisse faire de tels miracles. Tout le reste peut y contribuer, ou non, ou l’inverse. Mais la Vie peut décider, à chaque instant, de soustraire… ou cumuler, l’intensité de tous ces instants… passés avec une personne… pour les faire harmonieusement durer.

L’instant cumulé se présente quand on n’a plus d’excuse à donner ni de pardon à offrir… Mais, simplement, de la gratitude et de l’amour.

Même jour, 19h44.

L’instant cumulé se présente quand on voit la part d’amour, dans tout ce qu’on a vécu, ensemble, de près ou de loin, directement ou indirectement. Tout ce qui nous lie, à l’intérieur de la Vie, sur cette Terre, dans cet Univers.

Oui, j’en suis sûr ! C’est tellement évident. Et encore, ce mot “évident”, parait bien incomplet, bien insuffisant. Comment peut-on passer à côté de çà, parfois une vie entière ?!

Je dois le demander à l’ancien… Enfin…, l’enfant.
Je retourne sur la passerelle.
-Ouhou !
-Je ne peux rien te dire à ce sujet.
-Pourquoi ?
-Je ne suis pas un Dieu, comme on les décrit. Je ne suis pas le savoir absolu. Je suis, simplement comme on l’imagine. Comme tu l’imagines.
-Mais qui es-tu, alors ?
-Je suis la conscience.
-Ma conscience ?
-Oui, ta conscience et celle de toute la Vie sur Terre, depuis sa création.
-Alors, tu es, à la fois, une bonne et une mauvaise conscience ?
-Exactement. Quand tu veux que je sois ta bonne conscience, je le suis.
-Mais comment savoir si ce que je veux est vraiment bien ?
-Je ne peux pas te répondre.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas tout. Je sais ce que tout le monde sait. Et, toi, tu voudrais savoir des choses que le monde ne sait pas encore.
-Pourtant j’ai l’impression de savoir !
-Oui, tu sais beaucoup de choses. Et puis tu as l’impression d’en savoir beaucoup d’autres. C’est le début du savoir.
-C’est tellement compliqué ! Que dois je faire ?
-Au contraire, c’est on ne peut plus simple. C’est juste compliqué à expliquer. Tu veux savoir, comment savoir, si ce que tu veux est vraiment bien ? çà ne dépend pas de ce que tu veux mais de ce qui te motive à le vouloir. Suis ton cœur. Écoute ton cœur… et laisse-moi te guider.
L’enfant me prend la main.
-Au fait, comment t’appelles-tu ? Euh, je veux dire, est-ce que tu as un nom ?
-J’en ai plusieurs. On peut même dire que j’en ai beaucoup, et même trop. Mais ils sont tous un peu désuet car non évolutifs. Or, j’évolue en permanence, puisque je suis aussi l’évolution de la Terre.
-Alors, comment pourrais-je t’appeler ?
-Pourquoi veux-tu me donner ou me trouver un nom ?
-Parce que c’est important ! C’est notre identité. C’est très douloureux de ne pas être appelé, par son prénom, son nom ou un surnom… Surtout quand la personne qui nous appelle les connait ! Et puis, c’est quand même beaucoup plus facile, pour t’appeler !
-Alors, je te laisse choisir.
-Puisque tu es un genre d’esprit de la Terre, je t’appellerais bien “Terra”. Est-ce que çà te plait ?
-Oui, beaucoup.
-Super ! Dans ce cas, où veux-tu m’emmener, Terra ? Que veux-tu me montrer ?
-Tu n’as pas compris ! Ce n’est pas moi qui décide ! C’est à toi de savoir ce que tu veux !
-Je veux être heureux, je veux que tout le monde le soit ! Je veux la paix dans le monde !
-Oui, je sais. C’est le vœu le plus cher de tout être conscient. Mais, toi, qu’est ce que tu veux, en particulier ? Pourquoi fais-tu appel à moi ?
-Mon bonheur à moi ?
-Oui.
-Mais je suis déjà heureux !
-Tout le monde l’est. Depuis le début, jusqu’à la fin. Le bonheur est une énergie, une vibration, présente, partout, en permanence. C’est l’énergie créatrice de la Vie. Mais la percevoir, la recevoir et l’offrir, est une autre chose.
-C’est ton bon côté, en quelque sorte ?
-Oui, on peut dire çà, comme çà.
-Je comprends. Alors j’aimerais que tu m’aides à canaliser cette énergie, à l’utiliser en moi et hors de moi.
-C’est ce que je fais depuis toujours !
-Mais alors, pourquoi est-ce que la mère de mes enfants, et moi, avons eu l’impression d’avoir été aussi malheureux, beaucoup plus malheureux qu’heureux, pendant si longtemps ? Et pourquoi est-ce qu’elle a encore cette impression, aujourd’hui, après tout ce que je lui ai dit et écrit, directement ou indirectement ?
-Ah ! Nous y voilà ! Tu me parles de ta femme !
-Oui…
-C’est donc elle qui t’empêche d’être heureux !?
-Non !!! Surement pas !!! Je l’ai cru, en partie, et, parfois, beaucoup plus, parfois même beaucoup trop. Mais je sais, désormais, qu’elle a toujours tout fait son possible, pour que je sois heureux !
-En es-tu vraiment sûr ?
-Oui. J’en ai horriblement douté, pendant très longtemps…, pendant beaucoup trop longtemps… Mais j’en suis sûr, maintenant, sur ma vie et tout ce que j’ai de plus cher au monde. Je donnerais tout pour elle, pour qu’elle soit heureuse. Même ma vie, si je savais que ma mort la rendrait plus harmonieusement heureuse.
-Et penses-tu que c’est ce que tu as fait ?
-Oui, j’en suis tout aussi sûr ! Je crois qu’on fait tous de notre mieux, avec ce qu’on sait, à un instant, un moment et/ou une période donné(e)(s).
-Tu as raison. Mais pourquoi penses-tu que ta femme a toujours eu l’impression d’être malheureuse et pourquoi penses-tu que c’est toujours le cas ?
-Ne dis pas ma femme, s’il te plait. Je la considère encore comme tel, puisqu’on est toujours mariés et que je l’aime autant qu’on peut aimer un être, une âme. Mais pas elle et je sais bien qu’elle ne m’appartient pas, qu’elle ne m’appartiendra jamais. Et c’est bien.
-Ok. Alors comment dois-je l’appeler ?
-Je ne sais pas. Elle ne m’appelle plus, alors pourquoi l’appeler ?
-Parce que, comme tu l’as dit, c’est une question d’identité… et de praticité !
-Belle ! Car je vois sa beauté intérieure et extérieure. Parce que j’ai appris à tout aimer en elle et que je trouve tout beau en elle, même ce qui me détruit car c’est aussi ce qui me rend fort. Plus j’apprends à l’aimer et plus j’apprends à aimer et être fier de cet amour.
Et puis aussi parce que çà rime :p
-Alors pourquoi penses-tu que Belle a toujours eu l’impression d’être malheureuse et pourquoi penses-tu que c’est toujours le cas ?
-Elle me l’a dit. Je pense qu’elle ne ment pas. Elle préfère se taire que mentir. Même si je sais qu’elle est capable de mentir, comme moi, par amour.
-Oui, parfois le mensonge fait plus de bien que la vérité. A condition d’assumer et de rétablir la vérité, plus tard, quand tout le monde est prêt à l’entendre.
Ne t’a-t-elle pas dit, récemment, qu’elle avait été heureuse avec toi ?
-Oui, mais elle a aussi ajouté qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse qu’actuellement.
-Et tu y crois donc ?
-Je crois qu’elle le pense, actuellement, mais je crois aussi que ce n’est la réalité que parce que c’est le présent. Le passé ne peut pas être ressenti aussi intensément que le présent, sauf si les 2 sont combinés !
-Quelle maturité ! C’est étonnant ! Pas étonnant, au contraire, que tu sois arrivé jusque là et jusqu’à moi…, et pas étonnant, non plus, que tu en sois si amoureux.
-Pourquoi dis-tu cela ? Et puis comment sais-tu cela, alors que tu dis ne pas tout savoir ?!
-Je ne sais pas tout… J’apprends en même temps que toi, que les autres, que le monde. Je n’ai qu’à regarder vos réactions, pour apprendre. Et c’est pareil pour vous.
-Alors pourquoi dis-tu que ce n’est pas étonnant ?
-Parce que vous avez vécu très longtemps ensemble, parce que tu l’aimes depuis presque la moitié de ta vie et puis parce que votre amour a été tel que tu as compris toutes ces choses qui t’ont menées vers moi.
-Oui. C’est aussi ce que je pense. Mais alors pourquoi, puisqu’on partage le même lien, pourquoi est-ce qu’elle ne pense pas la même chose ?
-Elle a pensé la même chose, il y a bien longtemps ! Mais elle a abandonné parce que tu ne voulais pas comprendre.
-Non ! Je voulais comprendre !
-Alors pourquoi as-tu mis autant de temps à venir me voir ?
-Parce que j’avais peur !
-Peur de quoi ?
-Peur de devenir fou, peur de souffrir, peur de faire souffrir, peur de mourir, peur de vivre… peur de tout !
-Peur de moi.
-Oui. Peur de toi, peur de la Vie et de la mort, peur de discuter avec toi et peur de la réactions des gens !
-Je comprends. C’est ce que les gens appellent la schizophrénie…, par manque de savoir, manque de conscience et manque de connaissance.
-Oui, c’est çà.
-Tu ne fais de mal à personne, tu n’es pas là pour çà. Alors pourquoi avoir peur ?
-C’est ce que je me dis, à présent. Mais j’en ai horriblement douté !
-Oui et c’est précisément ce qui a fait douter Belle.
-Je sais ! C’est pour cela que je cherche à savoir comment le prouver. Comment prouver au monde qu’on s’est aimés, à la folie et qu’on peut encore s’aimer à la folie… la plus belle des folies, jusqu’à la fin de notre vie, en étant heureux, conscients, fiers et amoureux de ce bonheur, ce double bonheur !
-Mais tu ne peux pas la forcer à penser comme toi ! Tu ne peux pas forcer qui que ce soit à penser comme toi !
-Oui. Et je ne veux pas !
-En es-tu certain ?
-Je ne sais pas. J’aimerais bien que ce soit le cas mais seulement si c’est une bonne, une meilleure façon de penser. Et puis aucune façon de penser n’appartient à qui que ce soit !
-Effectivement. C’est tout à ton honneur.
Tu me dis donc que tu penses qu’elle pourrait être + harmonieusement heureuse avec toi ? C’est à dire + consciente, fière et amoureuse de ce bonheur, ce double bonheur ?
-Oui.
-Tu penses qu’elle n’est pas heureuse ?
-Si. Elle l’est.
-Est-elle seule ?
-Je ne sais pas. Elle m’a parlé d’un petit ami, plusieurs fois, l’année dernière et l’année précédente, mais je ne l’ai jamais vu et mes enfants non plus et personne d’autre ne m’en a jamais parlé ! Je sais juste qu’il voyage beaucoup, qu’ils étaient bien ensemble, sans pour autant ressentir le besoin de vivre ensemble. Elle m’a dit aussi qu’il y avait une osmose entre eux, qu’il n’y avait pas eu entre nous. Puis, plus tard, elle a corrigé que si, mais pas à ce point.
Elle ne se souvient pas de m’avoir aimé autant mais j’en suis sûr ! Et toutes les personnes qui nous connaissent, semblent le penser, également.
-Qu’est ce qui te fait penser ainsi ?
-Ce qu’ils m’ont dit. Le fait qu’il me le dise et la manière dont il me l’on dit, même des années après.
-En admettant que ce soit vrai. Je sais que c’est vrai mais admettons seulement. Comment veux-tu qu’elle prenne le risque de changer sa vie actuelle, qui lui convient, pour reprendre une vie passée qui reste, demeure, encore, aujourd’hui, pour elle, une vie moins heureuse ?
-Je ne sais pas mais c’est ce que j’aimerais comprendre, lui prouver, lui (dé)montrer. Je voudrais la rassurer, je voudrais l’en assurer !
-Mais tu ne…
-Je sais bien ! l’interromps-je. Je ne peux pas la forcer ! C’est à elle de suivre son chemin et de s’en rendre compte, par elle-même et çà n’arrivera peut-être jamais puisqu’elle elle est suffisamment heureuse pour ne pas remettre sa vie en questions et puis parce que, moi, je ne le suis pas comme je devrais l’être !
-Tu ne l’es pas ? Tu m’as dit que tu l’étais !
-Je le suis. Comme tu l’as dit, nous le sommes tous. Mais je ne vis pas assez ce bonheur, en permanence.
-On ne peut pas le ressentir en permanence !
-Oui, mais je pourrais le ressentir plus souvent, plus intensément, plus durablement… plus harmonieusement !
-Alors, pourquoi tu ne le fais pas ?
-C’est si dur de s’aimer quand la personne qu’on aime, celle qui nous a aimé le +, le + longtemps, fait tout pour ne plus nous aimer ! J’ai vécu le double-bonheur et, sans elle, c’est différent. On dit bien que perdre l’amour est pire que de ne jamais l’avoir connu. Sauf que tout le monde connait l’amour au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce qu’un instant.
-Penses-tu qu’elle est plus heureuse que toi ?
-Oui et non. Je pense que, seule, elle est ou serait moins heureuse que moi. Mais elle n’est pas vraiment seule !
-Tu m’as dit que tu ne savais pas !
-Elle habite chez son meilleur ami.
-Chez son meilleur ami ou son petit ami ?
-… Elle m’a dit “meilleur ami”.
-Ah oui ! C’est spécial !
-Je ne te le fais pas dire… Enfin, si, un peu quand même !
-Tu ne sais pas si c’est le copain dont elle t’a parlé ?
-Non. Elle m’avait dit son prénom mais je ne m’en souviens pas et elle m’a aussi dit qu’il ne s’était jamais rien passé entre elle et son meilleur ami, bien qu’on était, et qu’on est encore, plusieurs à en douter. Et puis, la dernière fois qu’on en a parlé, c’était il y a presqu’un an et ils n’habitaient pas encore ensemble…
-Je vois. Pourquoi ne lui redemandes-tu pas ?
-Parce que je n’ai plus envie de l’ennuyer avec mes questions. Parce que je ne sais pas si j’ai envie de savoir. Et puis, aussi, parce que si elle ne me le dit pas, c’est sans doute qu’elle a de bonnes raisons.
-Tu ne crois pas que c’est simplement par peur de perdre la garde des enfants, puisque vous êtes encore mariés ?
-Non ! On a tous du bon et du mauvais en soi, et tout est mélangé, confondu, donc on ne peut pas dire ou faire une chose pour une seule raison ! Et puis, bien qu’il soit facile d’en douter, quand on ne connait pas bien la personne, je la connais suffisamment pour savoir qu’elle n’est pas comme çà !
-Effectivement. C’est la vérité. Les pensées et les sentiments évoluent, parallèlement, au fil des années, des expériences, des rencontres, des situations, des découvertes, des lectures, des prises de conscience, etc…
-Oui ! C’est pour çà qu’elle a changé d’avis, qu’elle est partie, et c’est pour çà que je suis sûr qu’elle peut, de nouveau, changer d’avis.
-Mais tu n’y peux rien.
-Non, je n’y peux rien. Mais je peux essayer !
-C’est çà que j’adore chez toi, en toi. Tu sais que tu ne peux rien y faire, tu sais que c’est impossible, mais tu essaies quand même jusqu’à ce que çà le devienne, jusqu’à ce que çà le soit.
-… Je n’y peux rien. Et je crois que c’est aussi pour çà qu’elle m’a aimé.
-Oui, j’en suis sûr.
-Mais alors pourquoi ne m’aime-t-elle plus ? Pourquoi ne recommence-t-elle pas à aimer ? Pourquoi fait-elle tout pour ne plus et ne pas recommencer à m’aimer ?
-Personne ne peut le savoir à votre place. Mais c’est peut-être parce qu’elle a eu, et qu’elle a encore, le sentiment que, finalement, quelque part, tu avais abandonné.
-Quoi ? Qu’est ce que j’aurais abandonné ?
-Je ne sais pas. Ne penses-tu pas avoir abandonné certaines choses, et certaines personnes, trop et/ou trop longtemps ?
-Si, bien sûr ! Mais c’est pareil pour tout le monde ! Et je n’ai jamais rien abandonné définitivement !
-Peut-être qu’elle ne voit pas les choses de la même manière, à ce sujet, également.
-Je crois aussi ! Peut-être qu’elle croit que j’ai trop abandonné, trop longtemps.
-Ce n’est pas le cas ?
-Non ! Ce n’est jamais trop ni trop longtemps car, tant qu’on est en vie, rien n’est jamais trop tard !
-C’est une merveilleuse façon de penser, mais es-tu sûr que ce soit la meilleure ?
-Je ne sais pas ! çà n’est pas à toi de me le dire ?
-Non. Ceci fait partie des choses dont je n’ai pas encore la réponse.
-Je pense qu’il ne faut pas se dire que c’est trop, parce qu’on a qu’une vie, qu’elle est limitée dans le temps et qu’on ne doit pas laisser les regrets, les remords, la gâcher. Et puis on est obligé de choisir, on ne peut pas tout faire, donc, au final, il n’y a pas tant de choses qu’on ait le temps de faire, dans une vie. Et donc, je pense que, quoiqu’on fasse dans notre vie, c’est déjà énorme, fabuleusement énorme, mais jamais trop.
-Donc, si je te suis bien, tu penses que si tu abandonnes quelque chose jusqu’à la fin de ta vie, ou jusqu’à ce que tu n’en sois plus capable, c’est simplement que ce n’était pas ou plus pour toi ou pas à toi ou pas qu’à toi de le faire ?
-Oui. çà me semble logique. Pas toi ? Pourquoi se fixer des limites et s’en vouloir de ne pas les atteindre ou, au contraire, de les dépasser ? Les limites sont justes des repères sinon elles nous limitent et limitent notre bonheur.
-Oui, en effet. Bon, maintenant, que penses-tu qu’elle a l’impression que tu aies trop abandonné, trop longtemps ?
-Notre bonheur présent ! Notre double-bonheur, notre amour ! J’ai utilisé, consacré, trop de temps et d’énergie à mes rêves, à nos rêves et projets, au bonheur futur… éventuel… conditionnel. Le notre et celui des autres.
-Te rends-tu compte que tu le fais encore ?
-Oui, mais çà n’a plus rien à voir !
-Pourquoi ?
-Parce que grâce à elle et d’autres personnes, je me suis rendu compte de çà, quand elle est partie. Je me suis rendu compte qu’elle souffrait de mon “abandon du présent”, de mon “absence”. Je sais qu’on le fait tous, par instants, moments ou périodes, plus ou moins long(ue)s, durant toute notre vie mais, désormais, je me bats, en priorité, au présent, pour mon bonheur présent, et, pour cela, chaque jour, je me remets en question et je renouvelle mon bonheur en améliorant ma vision de la Vie, en apprenant de mes erreurs et en appréciant les épreuves, pour cette raison.
-Tu parles “d’absence”… Absence physique ?
-Pas seulement ! Même quand j’étais là, près d’elle, et que je ne m’occupais pas de nos projets – ce qui était déjà très rare – j’étais quand même absent, car tous nos projets, et tout un tas d’autres choses, me “hantaient” en permanence ! J’étais là mais pas présent… au présent. J’étais plongé dans le passé et l’avenir.
-Pourquoi ?
-Parce que je me sentais dépassé et oppressé. J’avais peur d’échouer, je trouvais çà très dur et j’avais peur de ne pas réussir à temps, parce que je pensais, de par ce que j’avais lu et entendu, que l’homme allait trop vite à sa perte, droit dans le mur, entrainant, avec lui, la nature, la Vie.
-Et tu ne le penses plus ?
-Si, bien sûr. Mais largement pas autant que ce que j’ai pensé à une certaine période. Et puis j’ai appris à relativiser. J’ai appris et compris beaucoup de choses, depuis, qui m’ont fait, progressivement, changer d’avis, sur de nombreux détails, qui sont, en fait, + essentiels les uns que les autres.
-Comme quoi ?
-Et bien, d’abord, j’ai découvert, grâce à internet, notamment, et, essentiellement, grâce aux réseaux sociaux, que j’étais loin d’être seul à me battre pour changer le monde, qu’on était même de + en + nombreux à entreprendre des projets similaires et à s’entraider au point que ceux qui abandonnent sont de + en + rares. Et, finalement, j’ai compris qu’on était tous aussi semblables que complémentaires, que chaque être changeait le monde, en bien, à sa manière, en fonction de ce qu’il sait.
-Tu n’as plus peur d’échouer, ni d’abandonner ?
-Non, on ne peut plus vraiment dire que c’est de la peur. Et je n’ai plus peur, non plus, de réussir car, quoique je fasse, je ne serai jamais seul à l’avoir fait, je n’aurais jamais rien pu faire sans les autres, sans tout ce qu’ils font et tout ce qui a été fait jusque là.
-En es-tu sûr ?
-Oui ! Même cette expérience que je vis, avec toi, Terra. Je la partage sur mon réseau social préféré et, même si j’étais le premier à faire çà, je ne serais pas seul car, pour qu’une chose se développe, prenne vie, il faut la partager, il faut qu’elle soit partagée !
-Tout à fait. Décidément, tu as réponse à tout ! Es-tu sûr d’avoir vraiment besoin de moi ?
-Je ne dirais pas que c’est un besoin, mais plutôt une belle envie. Je ne vois pas avec qui je pourrais avoir une telle discussion, aussi soutenue… aussi longue, en aussi peu de temps ! La plupart de mes amis ne supportent que difficilement le fait que je parle de Belle. Et je les comprends ! On a chacun ses propres problèmes et ce n’est pas aux autres de les résoudre, même s’ils sont bien placés pour les voir, mieux que nous. Ils peuvent nous montrer le chemin mais ils ne peuvent pas l’emprunter à notre place et c’est à nous de décider ou non, si on veut l’emprunter. Et puis c’est pareil pour un psy et toute personne qui travaille dans le social. D’autant + qu’il me faudrait des années pour discuter autant avec l’un d’eux… en admettant seulement qu’il me pose les bonnes questions et/ou me donne les réponses qui me font me les poser. Tandis que, toi, tu fais partie de moi et tu es cette partie universelle qui nous unie tous. Alors, même si c’est essentiel de discuter, de partager, je pense qu’il y a autant de bien à trouver ici, en soi, ce qu’on peut chercher ailleurs. Et puis l’un n’empêche pas l’autre, au contraire ! Plus je suis capable de discuter avec toi, harmonieusement, et + je suis capable de le faire avec mes proches et tout mon entourage !
-D’accord, mais tu n’as pas peur que les gens trouvent çà bizarre ? Tu n’as pas peur de leur réaction ? Que penserais-tu s’ils en faisaient autant ?
-Je suis loin d’être le premier à l’avoir fait et d’être le seul à le faire ! Et l’essentiel n’est-il pas que je le vive bien ?
-Nous y voilà.
-Quoi !?
-Bien vivre. Savoir vivre. N’est-ce pas là ta motivation première ?
-Oui ! Pour moi, çà veut dire apprendre à cultiver son propre bonheur, pour en récolter et en apprécier ses fruits… apprendre à être heureux, en bonheurisant. Et vice versa, puisque l’un ne dure pas sans l’autre.
-”Bonheuriser”, dis-tu ?
-Oui. Tu ne connais pas ce mot ?
-Non.
-Tu me charries !?
-En partie ! Il faut avouer que ce n’est pas très employé !
-Non et c’est en partie pour quoi je me bats… avec cette même arme : le bonheur, l’amour inconditionnel.
-Tu n’as donc pas peur de ne plus pouvoir te passer de moi ?
-Bah, non. Grâce à Belle, j’ai changé de/ma vision de la Vie. J’ai appris à me passer de tout, même ce qui est le + important, pour moi, sans que çà ne m’empêche d’être heureux et, même, de + en + harmonieusement heureux.
-Et elle, et Belle ? Tu arrives à t’en passer ?
-Je suis aussi heureux sans elle, et tout aussi conscient de l’être et, même, bien + que lorsque l’on était ensemble. Je vis et partage ce bonheur avec d’autres personnes, d’autre êtres, avec la Vie toute entière.
-Alors pourquoi te manque-t-elle autant ?
-Parce que c’est avec elle que j’ai envie de le partager avant tout et de partager tout ce que j’ai appris qui me permet de l’être, de ressentir et de cultiver ce bonheur présent et harmonieux, malgré les pires épreuves de la Vie, malgré la dureté et la longévité de la pire épreuve de ma vie et de la vie, en général : la perte de l’amour. Tu sais, j’en ai vécu des choses horribles, comme tout le monde, mais je n’ai jamais autant souffert que ces deux dernières années. Pourtant, même si j’ai ressenti ce bonheur bien + intensément avec elle (double-bonheur et même “bonheur puissance bonheur”), je ne l’ai jamais, non plus, ressenti et apprécié, aussi souvent et durablement, aussi harmonieusement, que durant cette période. Car elle m’a fait comprendre que c’était ce qu’elle avait envie et besoin, avant tout, venant de son partenaire : être capable d’être pleinement heureux, face à chaque situation de la Vie.
Or, jusque là, hormis à nos débuts, quand je n’avais pas encore vécu grand chose de la Vie et, notamment, de la vie “active”, j’étais (très) difficilement capable de surmonter les épreuves de la Vie, qui s’enchainaient et finissaient, donc, par s’accumuler… me rendant de + en + incapable de les supporter… jusque là, jusqu’à ce que j’apprenne à lâcher prise et à accepter, assumer et aimer ma vie et la Vie, telle qu’elle est, tout en me focalisant sur toutes ces petites choses que l’on fait, chaque jour, pour la changer, pour l’améliorer et l’aimer, encore, davantage, en supprimant, une à une, toutes les conditions… pour s’approcher de l’amour inconditionnel, du bonheur absolu, de l’ataraxie.
-Oui, je comprends.
-Je peux me passer d’elle, tout autant que je peux la remplacer, mais puisque j’en vois beaucoup moins l’intérêt que l’avantage, pour notre petite famille et tout notre entourage et toute la Vie de ce monde, et puisque, en +, cette situation, cette expérience, cette épreuve, me permet, encore, de m’améliorer, de me stabiliser, de m’épanouir, de m’harmoniser, en bonheurisant toujours +, et, elle aussi, parallèlement, je ne vois pas pourquoi je ferais autrement !
-Donc, tu crois que, si elle revenait, tu pourrais changer d’habitudes, en t’adaptant à elle, tout en continuant de t’améliorer, de t’épanouir, d’être toujours + harmonieusement heureux, et elle aussi, tout autant ?
-Oh oui ! J’en suis sûr et certain !!! çà fait même partie de la chose, au monde, dont je suis le + sûr et le + agréable fier de penser et de dire, depuis que je suis né !!!(…)

Jeudi 8 juin 2017, 15h42.

Je réouvre le livre de Pandore. Je ne sais pas comment je suis arrivé là, de nouveau. PDP
A dire vrai, je ne l’ai jamais (re)fermé.çà fait presque un an que je n’ai pas mis ce livre à jour, sur fb.

Mais l’aventure n’a pas cessé.-Mais tu débloques Terra !
-A qui la faute.
-…
-Je meurs.
-Ne dis pas çà !
-…
-Tu as le droit. Mais non ! Comment veux-tu que l’on y arrive, que nous y arrivons… si toi aussi tu abandonnes ?!
-Je n’abandonne pas. Je fais comme vous, êtres humains, je m’auto-détruis.
-Tu ne penses pas ce que j’écris…
-Les rôles sont inversés.
-Arrête ! Tu me fais peur !!!!
-Bouh !
-…
-…
Je tape sur mon clavier, une bière à la main. Une bière forte. La deuxième de la journée. Celle-ci va être longue. D’habitude, je dors à cette heure.
Mon portable à disparu. Je sais où. Je crois savoir. Je sais croire.
Je me suis levé en pleine forme, mais sans portable. Le détail qui nous tient.
J’avais prévu des choses importantes. Il n’en sera rien. Place à l’imprévu. Cet imprévu essentiel qui n’a pas d’importance.
Je divague. Je dis “vague”… et c’est tout un océan de connerie(s)…
-Merci.
-De quoi !!!
-Merci de souffrir avec moi.
-Alors, merci aussi 🙂 16h38 J’ai du monde à la maison. Des amis, une famille… et puis aussi des inconnus. Je m’éclate… Et en même, j’ai pas du tout la tête à çà. Demain, c la pleine lune. J’ai dit à la copine de mon ami… des choses… Putain, c’est fou tout ce qu’on est capable de se dire de sérieux… Pour déconner. Ou, justement, pour arrêter de déconner.
La lune, ses effets… On ne cesse (plus) de ressentir ses/ces impacts. Plus on en prend conscience… plus elle agit et/ou plus on le ressent.
La résonance de Schumann… La vibration de la Terre… Connection, conscience…
Et puis moi, petite merde que je suis, je discute avec Terra. C’est quoi ce bordel ?!
-Calme toi.
-Si je veux !
-…
-T qui pour me donner des ordres ?!
-Et toi, qui es-tu… pour les suivre ?
-…
-Tu sais ce que je suis… Tout le monde le sait. Et toi… Tu ne veux pas me déterminer…
-…
-Tu sais que si tu me détermines… alors tu seras dans l’erreur.
-Oui, mais si je ne le fais pas, je le serai aussi !
-Contente-toi de l’écrire… et d’en parler… comme tu le fais. Contente-toi de nous (dé)partager.
-C’est trop dur !
-Je le sais. Tu le sais. Nous le savons tous.
-Alors, arrête !!! Laisse-moi tranquille !!! Trouve quelqu’un d’autre…
-…
-Tu sais très bien que je ne peux rien faire sans amour…
-Oui. Et toi tu sais, comme moi, que tu n’en manques pas… que personne n’en manque…
-Dis-le à quelqu’un d’autre !!! Moi, ils me prennent pour un égocentrique… un fou… Je ne veux plus vivre comme çà !!!
-Il le faudra, pourtant.
-De toutes façons, je n’ai pas le choix, tu te sers de moi comme d’une marionnette !!!
-…
-Tu sais bien que j’aurais beau faire, dire, écrire, exprimer, partager… ce ne sera que la plus grosse erreur de tous les temps… tant qu’elle…
Il m’interrompit… sans que je sache… Il… Elle… Quelle importance ? Je sais, je sens… Et en même temps… non, rien du tout. Il pris une autre forme…
-Laisse-moi, emporte-moi… Je n’sais pas… Fais quelque chose !!!
-…17h52

Je m’y attendais… Il/elle peut prendre n’importe quelle forme… Pas celle-là… Non !!! Ne me fais pas espérer pour rien…
-Ce n’est pas…
-Tais-toi !!! Tu me demandes de croire… Non, d’avoir la foi… Putain, trouve quelqu’un d’autre !!!
-Non, j’aime trop tes larmes.
-…
-…
-J’aime ta manière de pleurer… et d’en être fier.
-Arrête… Satan !!!
-Ce n’est pas c’que tu voulais ?!
-…
-A jouer avec le feu…
-Brûle en enfer, pas ici.
-…
-Je m’sens bien ici… Faut croire que j’ai ma place.
-Laisse-moi, laisse-là… Laisse-nous !!!
-Pas tant que ce ne sera pas fini…
-Quoi ?!
-Notre petit jeu. Faut bien que j’m’amuse moi aussi.
-… Vas jouer avec tes anges, tes saints et toute ta crique…
-Ils sont tous sur Terre.
-… Tu me pousses à bout !!!
-C’est le but.
-…
-Arrêtons là… Je suis fatigué.
-Ce ne sont que les préliminaires.
-Les préliminaires de quoi ?!
-Je n’en sais pas plus que toi.
-Ou tu ne veux pas me le dire !!!
-Peut-être…
-Je te déteste !
-Est-ce moi, est-ce toi… est-ce la race humaine ?!
“Vivement demain”, pensai-je…
-Parce que tu crois que tout ira mieux demain ?!
-Mais vas-tu arrêter !!! Qu’est ce que tu veux à la fin ?!
-Tu le sais très bien. Je veux tout tes sentiments, tes émotions, tes ressentis… Toute la vibration de ce monde. C’est ma nourriture.
-… Tu es ignoble !!!
-Pas plus que toi.
-Stop !!!
-çà y est, tu en as assez ?!
-Oui.
-Je commençais à désespérer.
-…
-Et maintenant, que va-t-il se passer ?
-Comme toujours… Depuis toujours et pour toujours. La journée est presque terminée. Tu vas continuer d’écrire un peu, puis diner… et regarder un film parce qu’il te manque certains épisode de “ta” série.
-Et mes amis ?
-Ils feront sans toi… Ils ne peuvent rien pour toi, si ce n’est (te) supporter… quand toi-même tu n’y arrives pas/plus.
Elle a refait sa vie.
-Non, c’est faux !!!
-C’est faux parce que tu l’en empêches.
-Je sais… Est-ce mal ?!
-Tout dépend du point de vue. Et tu connais le sien… Celui des Hommes en général.
-Sauf…
-Oui, sauf, les enfants et puis tous ces Hommes qui ont gardé et/ou retrouvé leur âme d’enfant.
-…«
Est-ce que les 3 dernières années d’amour, en cours, valent les 16 premières… et 2 enfants…
»

« Mad World »

“Je crois qu’on m’a dit la plus belle chose que je puisse rêver… venant d’une autre bouche que la sienne. Venant d’une autre bouche… comme la sienne. La plus belle chose… de la plus belle des manières <3 “
Il m’a dit, les larmes au bord des yeux, quelque chose comme :
« Elle ne se rend pas compte… »
Lui qui n’aime pas pleurer… Lui qui a détesté mon amour, l’amour… et ces larmes, cette “faiblesse”, qui vont de paire… et qui déteste encore… par « intermittence »…
Il m’a dit, sincèrement, que je l’aimais… sincèrement.
Il me l’a dit et me l’a répété… avec le même amour.
Voilà ce qui s’est passé quand, sortis de nos zones de confort, nous avons « affronté », cette relation que l’on appelle « toxique »… D’Homme à Homme… D’âme à âme…
On dit de fuir les relations toxiques, les personnes toxiques… Woaw… quelle erreur…
Il est toxique pour moi. Je suis toxique pour lui… Mais, au delà, de cette toxicité… Il y a tout l’or du monde… Tout l’o(u)r du monde… AMour et HUMour.
Wiktionnaire : « our », variante de « eur » (chance, bonne chance, fortune…) et de « or ».
Nous sommes tous toxiques, pour nous-mêmes et puis les uns pour les autres… Et plus le lien est fort, plus la toxicité peut être importante… Mais, derrière cette toxicité, au delà de nos rêves… Il y a cet or pur… qui, lui aussi, est proportionnel aux liens.
Il suffit juste d’aimer l’autre tel qu’il est… Il suffit juste de (sa)voir qu’à sa place… nous serions/ferions exactement le/la même… Une même âme… un corps, une vie… différent(e)…
Au début, c’est la théorie… Juste une supposition, une hypothèse… « Juste une illusion, à peine une sensation… »… Une (é)preuve d’amour… On l’a déjà entendu/lu/vu quelque part… mais personne ne semble y croire… vraiment… Alors… Alors, on doute.
C’est important de douter… mais pas en excès.
C’est important… cette toxicité… mais pas en excès.
Cette toxicité, c’est aussi le principe de celles des plantes médicinales…
On commence en théorie (parce qu’en Théorie tout va bien !) et puis on pratique… quand on est prêt… quand on a cette sensation de plus rien avoir à perdre…
Un pas dans le vide… Un peu comme si on se suicidait…
On n’y croit pas assez… Mais on n’a plus que ce choix : se suicider pour de faux… ou pour de vrai… Tout recommencer ici… ou ailleurs, dans une autre vie.
C’est ici que l’en-vie intervient… L’envie de vivre et de VIVRE.
On essaie… On pratique, on teste… On (é)prouve.
De cette épreuve, on éprouve la preuve…
Bah oui, une fois qu’on se dit vraiment qu’on fait tous de notre mieux et qu’on ferait la même chose à la place de quelqu’un… Tout prend un autre sens… Un sens supplémentaire qui fait de ces deux sens inverses… à contre-sens… l’essence.
Naissance d’essence, naissance des sens…
Bah oui, une fois qu’on se dit vraiment ceci… en plus de çà et cela… On l’éprouve et le prouve petit à petit, avec une âme, puis deux, puis trois… puis toute(s).
Oui, nous sommes tous la même âme… dans un corps différent.
Cette sensation, ce sentiment, ce ressenti… c’est de l’amour pur. Juste… il manque… Il manque ce petit quelque chose pour que tout le monde sache… le lire… et l’écrire.
Le livre délivre…
Juste… il ne manque plus que ce petit quelque chose… pour transformer les larmes de peine en larmes de joie… de bonheur… Double-bonheur… Bonheur amoureux… Amour heureux…

09/06/2017, ~~9h

Elle voit bien à quel point je l’aime. Elle sait, au fond d’elle, ce qu’est cet amour véritable… Elle fait même le rapport, le lien, le rapprochement…

Mais… C’est trop dur. Trop d’efforts.
De-voir… C’est une chose. Devoir penser différemment, en est une autre. Penser comme la personne que l’on a « refusé » d’aimer… pour pouvoir l’aimer à/de (re)nouveau… pleinement, véritablement… en est encore une autre… Et, alors, quand cette manière de penser, de (sa)voir la Vie… est à l’opposé de la sienne et celle des autres, à la fois celle des anciens qui ne se séparaient pas mais n’étaient pas réellement, véritablement… heureux…, et puis cette génération qui se sépare pour pouvoir l’être… mais ne l’est pas non plus puisqu’ils ne se (re)trouvent qu’à moitié… et renouvelle(nt) l’erreur… celle qui les (a) conduit à la faire…
Et, finalement, quand cette manière de penser, pourtant si évidente, tellement fuie, décalée, rejetée, néantisée… tellement bizarre, comparée à tout ce qu’on a pu penser avant, et ce qu’on pense encore… Une manière de penser qui nous fait penser… à un lavage de cerveau, une sectarisation… à tout… à rien… si proche de la folie, quand on la regarde de l’extérieur, d’un autre point de vue… et si éloignées, quand on la regarde de l’intérieur… Une manière de penser, de (sa)voir les choses qui n’appartient à personne, ne vient de personne… et tout le monde en même temps… Une manière de penser nouvelle… qui a toujours existé, en nous et chaque être vivant, chaque atome de vie…
Elle est en nous… notre âme… mais on a besoin, aussi, de la (sa)voir ailleurs, pour pouvoir « l’activer », y croire, (sa)voir… un peu plus/mieux…
Connection d’Homme à Homme, d’être à être, d’âme à âme…
Et tant qu’il n’y a pas suffisamment de connection(s) et/ou la/les pièce(s) manquante(s)… C’est, à chaque fois, chaque jour, un pas dans le vide… dans l’inconnu… hors de notre zone de confort…
Et quand, « enfin », cet « effort » « demande » qu’on « cesse d’aimer »…

ce n’est pas vraiment çà, mais c’est ainsi qu’on peut le voir… sans cette manière de penser…



Alors… c’est un tsunami qui fait déborder le vase.
Et puis la mauvaise fierté, la mauvaise culpabilité… les remords… qu’on peut avoir avant de se dire qu’on a fait de notre mieux, qu’on ne pouvait pas le (sa)voir avant…

Oh oui, je la comprends. Je vous comprends. Je comprends à quel point ce que je lui « demande » est dur.

Choisir, consciemment, de « cesser » d’aimer un homme, une personne, une âme… Ou, plutôt, de l’aimer différemment… et/ou au travers d’un autre corps, une autre âme… « Abandonner » une longue relation… pour une autre… avec qui on a (eu) cette sensation d’échec, d’indifférence, de haine… et tout un tas de choses dont on ne veut pas/plu…
Je peux lui montrer ma/mes/cette/ces raison(s)… RAVI (Raison d’Aimer la Vie Inconditionnellement).
Je peux la lui donner, et la/les force(s) qui vont avec… FOI (Force de l’Our Inconditionnelle).
Je peux lui donner mon/cet avi(s)…
Je peux lui (dé)montrer que c’est aussi en elle, son cœur, son âme, son esprit, sa conscience… et tout son être…
Je ne peux pas la forcer (négativement). C’est même inconcevable. Et je ne peux pas non plus lui en vouloir. C’est tout aussi inconcevable.
Pourtant, je le fais, bien sûr, par moments/instants… quand je doute de moi, de cet avi, de cette foi… ce savoir perdu, égaré, caché, dissimulé, endormi…dans l’inconscient… Ce subconscient au repos…
Je le fais, bien sûr, quand je pense « naturellement », égoïstement, egocentriquement… comme ce « système », cette « société » nous l’impose, et/ou tente de nous l’imposer, elle-même, par la force des choses… des préjugés, des habitudes, des on-dit, des jugements…
Comme ce réveil, tous les matins, un peu plus/mieux, chaque jour, et, plus particulièrement, en ce matin de pleine lune…Effets de la lune : 3 jours avant et 3 jours après (c’est ce qui se dit)
Pleine lune du 9 juin 2016 : 15h11 et 15s

La nuit porte conseil… jusqu’à ce réveil… et cette réalité qui nous rattrape et qu’on ne sait, plus ou moins, éviter… même quand on sait que ce n’est pas la seule réalité…
On a envie, en se réveillant à peine, de tout lâcher… de « quitter ce système » (« pour produire du fromage de chèvre dans le Larzac » :p )… Mais… Comment ?
Et moi, (petit) être (in)désirable, je fais partie de ces personnes qui savent comment le faire (plus ou moins… ce n’est pas vraiment ce qui im-porte) et le (dé)montrer…
Mais, sans elle (ailes), rien n’a encore de réel sens…
Il est là le problème, juste là… et la solution aussi… ici… et là. Ils sont emmêlés… comme ces fils de pêche… que j’aime démêler… Non, je ne peux pas dire que j’aime ces nœuds, moi non plus. Mais j’ai essayé, un jour, de les démêler… et j’ai mis du temps, toute ma patience, mon amour… Je l’avais déjà vu faire – pas à ce point, mais quand même… – alors j’ai su que c’était possible. Je n’avais pas peur d’échouer, ce n’était qu’un bout de fil, donc 3 fois rien… à perdre… Et puis, j’avais le temps, donc pas peur non plus de le perdre… et puis je me suis dit qu’on – et je – serait/s fier de moi… J’ai réussi. Une fois. J’ai alors réalisé que ce n’était pas possible que pour les autres… J’ai réalisé que je pouvais le faire et j’ai peaufiné cette « théorie » et cette « technique »… au fil des années… au fil de ma vie… au fil de la Vie…
C’est, à la foi(s), la plus belle des pensées… et la plus mal vue/sue…
Oui, l’amour véritable est ce (dé)croisement entre tout… rien… entre chaque chose et son opposé…
Similitude et complémentarité.
Paradoxe et contre-paradoxe.
C’est incroyable et, en même temps, évident. C’est irréfléchi et, en même temps, réfléchi.
C’est calculé et, en même temps, incalculable…
Des-connections dans le cerveau, le corps… et en dehors… qui permettent de tout gérer… et qui permettent, également, de ne plus rien gérer… sans rien perdre pour autant… en gagnant de l’amour, du bonheur…
C’est cette logique, cette vision de la Vie / de l’avi… ce phénomène… qui crée ces connections, qui permet d’en renouveler et d’en créer de nouvelles…
Et ce sont ces connections qui permettent… cette logique, cette raison… d’amour et de bonheur…
Même les préjugés sont amour. Chaque préjugé est une pièce du puzzle… Mais le modèle, lui, n’en fait pas vraiment partie… C’est une pièce à part qui est pourtant essentielle… Une pièce sans laquelle il est impossible de les assembler… les (ré)unir…

Avant-avant dernière modif. : le 21/06/2016 à 14h25. 17 pages de publiées sur 45.
Avant dernière modif. : le 08/06/2017 à 18h38. x pages de publiées sur x.
Dernière modif. : le 09/06/2017 à 14h23. x pages de publiées sur x.

https://www.facebook.com/notes/patrick-le-m%C3%A9nah%C3%A8ze/le-livre-d%C3%A9livre-merci-%C3%A0-mon-fiston-damour-pour-lid%C3%A9e-du-titre-3/10153981199157853/

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